Savourez la fusion des saveurs bordelaises et espagnoles avec les cannelés au chorizo

Cannelés au chorizo sur planche en bois rustique

À Bordeaux, la réputation des cafés ne repose plus uniquement sur la qualité du café ou la variété des pâtisseries sucrées. Certaines adresses bousculent les habitudes en valorisant des créations salées inattendues, issues de mélanges culturels assumés.

Le cannelé, traditionnellement associé au sucre, s’invite désormais sur les étals sous une forme revisitée, enrichie d’ingrédients venus d’ailleurs. Le chorizo, produit phare de la péninsule ibérique, s’impose dans ce classique bordelais, révélant un engouement croissant pour l’audace gastronomique et la diversité des saveurs en ville.

Bordeaux, capitale du café : où savourer l’ambiance et l’originalité culinaire

Bordeaux, c’est plus qu’une carte postale de la pâtisserie française : c’est un terrain de jeu pour qui aime voir les traditions réinventées. Les cafés de la ville ne se contentent plus du répertoire classique. On y célèbre la créativité, sans jamais renier l’héritage local. Le canelé, ce petit gâteau à la fois ferme et fondant, a longtemps incarné la gourmandise sucrée. Aujourd’hui, son nom rime avec expérimentation et audace, chaque adresse rivalisant d’inventivité pour surprendre les habitués comme les curieux.

Dans les rues animées du centre, la tendance des canelés salés s’affirme. La version au chorizo en est l’exemple le plus marquant : une recette qui ne fait pas dans la demi-mesure et qui prouve qu’ici, la gastronomie ne s’endort jamais. Préparé comme un clin d’œil au Sud-Ouest tout en assumant ses accents ibériques, ce canelé nouvelle génération réunit lait, beurre, farine, œufs, un chorizo sélectionné avec soin et un fromage qui donne toute sa personnalité à l’ensemble. Comté, emmental, parmesan ou tomme du Pays Basque : le choix ne manque pas et oriente nettement le goût.

Le fromage, loin d’être anodin, modifie tout : un Ossau-Iraty ou un gouda vieux apportent du caractère, alors qu’un fromage frais joue la carte de la douceur. Les versions enrichies de poivrons del piquillo, d’une pointe de piment d’Espelette ou d’herbes fraîches comme la coriandre ou la ciboulette font écho à l’énergie qui règne dans les cuisines bordelaises. Impossible de s’ennuyer face à une telle diversité de recettes qui jonglent entre respect des racines et esprit d’ouverture.

Le plaisir du canelé salé ne s’arrête pas à sa dégustation solo : il s’invite volontiers à l’apéritif, se glisse en entrée ou vient compléter un assortiment de tapas. Certains le servent avec une salade de roquette, d’autres préfèrent un coulis de tomate ou un petit gaspacho pour rafraîchir le palais. La scène bordelaise cultive cette atmosphère où l’on partage, où l’on goûte, où l’on se laisse emporter par le mélange des influences sans jamais perdre de vue la convivialité.

Quels critères pour choisir le café idéal selon vos envies gourmandes ?

Trouver le bon café à Bordeaux, c’est aujourd’hui bien plus qu’une affaire de grains soigneusement sélectionnés. Les amateurs de canelés salés cherchent des adresses qui osent et qui proposent sur leur carte des créations inattendues. L’offre de mini-canelés, toujours plus variée, révèle la philosophie du lieu : un établissement qui ose le canelé au chorizo affiche sa volonté d’allier tradition et créativité.

Le choix du canelé salé mérite d’être observé à la loupe. Les meilleurs cafés soignent la sélection du fromage, qu’il s’agisse de comté, d’emmental, de parmesan, de tomme du Pays Basque ou d’Ossau-Iraty, pour soutenir la pâte sans jamais l’écraser. Quant au chorizo, il peut être doux pour un équilibre subtil, fort pour une pointe de tempérament ou fumé pour surprendre. Les alternatives végétariennes ne sont pas oubliées : entre tofu fumé, poivron del piquillo, olives noires ou herbes fraîches (basilic, coriandre, ciboulette), chacun y trouve son compte.

Autre point à surveiller : les accompagnements. Qu’il s’agisse d’une salade de roquette, d’un coulis de tomate, d’un gaspacho ou d’un accord bien pensé avec un vin blanc ou un cidre, ces détails révèlent un vrai sens de l’hospitalité et du goût. Un bon café à Bordeaux, c’est aussi une ambiance : service attentionné, belle présentation, et la possibilité de façonner son assiette selon ses envies.

Pour vous orienter dans vos choix, voici les éléments à considérer :

  • Qualité du fromage et du chorizo
  • Présence de recettes alternatives végétariennes
  • Accompagnements et suggestions d’accords
  • Ambiance et engagement dans la créativité culinaire

Les plats salés qui font sensation dans les cafés bordelais

À Bordeaux, le canelé salé ne joue plus les seconds rôles. Il s’impose à l’apéritif, se taille une place de choix au buffet ou s’affirme dès l’entrée. La version au chorizo, alliance affirmée entre la gourmandise bordelaise et l’opulence espagnole, se déguste aussi bien tiède que froide. Avec sa croûte dorée et son cœur moelleux, enrichi de fromage et d’un chorizo parfumé, il fait mouche.

Les mini-canelés s’invitent sur les plateaux de tapas, parfaits à partager autour d’une table animée. Les accompagnements, eux, varient : salade de roquette pour la légèreté, coulis de tomate ou gaspacho pour une touche de fraîcheur. Certains établissements n’hésitent pas à proposer des garnitures originales comme la rosette de Lyon, les grattons ou même la cervelle de canut, jouant la carte des contrastes et des surprises.

La carte des boissons suit le mouvement. Les accords avec un vin blanc sec, un Sancerre ou un Riesling mettent en valeur la finesse du canelé salé, tandis qu’une bière artisanale blonde ou un cidre brut viennent adoucir la force du chorizo. Dans les cafés bordelais, le plat salé ne connaît plus de limites et invite à redécouvrir la convivialité sous un nouveau jour.

Cannelé coupé en deux avec intérieur au chorizo

Cannelés au chorizo : la recette qui fusionne Bordeaux et l’Espagne à tester chez soi

Le canelé au chorizo joue sur la surprise : la texture unique de la pâtisserie bordelaise rencontre la force aromatique du chorizo espagnol. Tout commence avec une pâte classique, travaillée à partir de lait, farine, œufs et beurre. Vient ensuite le choix du fromage : comté, tomme du Pays Basque ou Ossau-Iraty, pour des saveurs qui s’affirment.

Utiliser un moule en cuivre, signature du Sud-Ouest, permet d’obtenir cette croûte caramélisée si caractéristique. Il faut laisser le temps à la pâte de reposer, gage d’un intérieur moelleux. On ajoute alors le chorizo, doux ou corsé, selon l’effet recherché. Pour varier, certains intègrent poivron del piquillo, olives noires ou herbes, basilic, ciboulette, coriandre, qui viennent twister le résultat.

Le format mini séduit par sa praticité, parfait pour l’apéritif ou les buffets improvisés. Ceux qui évitent la viande optent pour des versions aux tomates séchées ou au tofu fumé, sans jamais perdre l’esprit du Sud. La cuisson vive saisit l’extérieur, alors que l’intérieur reste tendre et fondant.

Julien Boidus, chef à domicile installé à Bordeaux, recommande de servir ces bouchées avec un vin blanc sec ou un cidre brut. La fusion des saveurs bordelaises et espagnoles s’invite ainsi dans toutes les cuisines, sans barrières ni frontières. Posé sur la table, le canelé au chorizo transforme l’instant : la rencontre de deux terroirs, à portée de main.

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